Inédit: une bande dessinée pour expliquer la gestion mentale

 

“A la découverte de mon intelligence”, de Claude Berthod et Clémentine Barthélémy, aux Editions Chronique sociale, 2024: une BD qui peut s’avérer réjouissante pour ses lecteurs, que ce soit au niveau du contenu rigoureux en termes de gestion mentale, ou au niveau de la forme, très expressive et pleine de couleurs. C’est en tout cas une invitation à découvrir qu’apprendre, cela s’apprend, et qu’en tant qu’adulte (parent, enseignant), je peux changer ma façon d’aider l’apprenant et me sentir mieux et plus serein quand je le fais.

Quatrième de couverture 

“Une famille de quatre enfants : Ari, Tina, Vivi et Amos qui ne fonctionnent pas pareil les uns et les autres. La zone de haute tension, c’est le temps de devoir à la maison. Comme l’explique la petite chouette qui rassure les parents et guide les enfants, c’est que mieux on se connaît, mieux on apprend et plus on devient autonome.

Reconnaître son intelligence procure non seulement du plaisir mais aussi de l’efficacité, ce qui apaise bien des inquiétudes.

Personnages et lecteurs en font l’expérience et se découvrent au fil des pages. Les parents partagent avec le lecteur le fruit de leurs découvertes pour mieux accompagner leurs enfants.”

En famille ou en classe

Si le public cible de cette BD est familial (parents et leurs enfants), il peut s’élargir au scolaire: en effet, la lecture de cet ouvrage, en classe, pourrait susciter des échanges entre élèves sur le rôle des parents dans leurs apprentissages et outiller les jeunes pour parler de leur travail scolaire avec les autres membres de leur famille.

L’évocation est définie et la palette évocative est détaillée en ce qui concerne les langues évocatives et les paramètres (pp.55 et 58). Les 5 gestes mentaux sont abordés et explicités avec leur mise en projet spécifique (p.89). L’attention, la mémorisation et la compréhension sont détaillées plus longuement.

Il est ainsi question de découvrir, en images, comment faire pour être attentif, pour comprendre et mémoriser dans la vie de tous les jours. Et ce qui est mis en évidence, c’est que nous ne fonctionnons pas tous de la même façon, car nous avons des habitudes mentales et qu’elles peuvent différer de celles du parent, du frère, de la sœur. Dans l’histoire (p.28), Vivi a des habitudes évocatives visuelles, Ari, des habitudes auditives et Tina, des habitudes tactiles; nous retrouvons à la p.50 des traces des cadres d’accueil des évocations (spatial, temporel et de mouvement). Amos, le plus jeune, qui n’aime pas du tout l’école, va cheminer pour mettre des mots sur ses habitudes à lui, grâce à la petite chouette qui accompagne chaque séquence pour partager avec le lecteur ses “éclairages sur le fonctionnement de l’intelligence de tout ce petit monde” (p.11). C’est ponctué de petits exercices (p.42, par exemple: un article à lire) pour faire le point sur ce qui se passe dans sa tête quand on le réalise, avec quelques questions de type “dialogue pédagogique” pour mettre cela en mots. Le lecteur est invité à comparer ce qu’il a fait avec ce que les 4 enfants de la BD ont mis en place (p.50 par exemple). 

Par ailleurs, la BD ouvre des perspectives pour chacun afin d’améliorer ses habitudes, d’y ajouter des “plus” qui vont aider à mieux apprendre. Par exemple, Tina est invitée à essayer de bouger autrement, notamment dans sa tête (p.37). 

Conclusion

Dans la conclusion de l’ouvrage, une des dernières pages (p.90) présente “Ce que vous ne direz plus”, versus “Ce que vous essaierez de dire”, et c’est plutôt éclairant, quelle que soit notre casquette de lecteur (parent, enfant/élève, enseignant). Plutôt que de dire “Tout le monde fait comme ça!”, dire “J’ai l’habitude de faire comme ça. Et toi?”; plutôt que de se désespérer en disant “On ne tirera jamais rien de lui”, constater qu'”Il ne sait probablement pas comment fonctionne sa tête.” 

Il vous reste à plonger dans cette BD pour le plaisir, pour vous faire votre propre opinion et décider de la façon dont vous pourriez l’utiliser, avec vos élèves ou avec vos enfants. 

Un troisième lieu de sens exploré: le mouvement (en plus de l’espace et du temps)

Chez Chronique Sociale, un nouvel ouvrage collectif pour enrichir la Gestion mentale : “Explorer les dimensions de la pensée dans l’espace, le temps et le mouvement, Ceux qui apprennent avec tout le corps”, par Denise Daems, Hélène Delvaux, Pierre-Paul Delvaux, Anne Moinet, Christiane Pebrel et Vinciane Thomas.

Vous pouvez également visionner une vidéo qui présente le livre.

Impliquer l’élève pour le conseil de classe

Il s’agit d’une ressource tirée de l’ouvrage “Faire collectif pour apprendre: des clés pour mettre la coopération au service des apprentissages“, de Laurent Reynaud, dans la collection des Cahiers pédagogiques dirigée par Philippe Meirieu. Cet outil a été partagé isolément du reste de l’ouvrage par @HLC_education et @Isafil (sur Twitter).

Dans la culture pédagogique française, les élèves participent en général de manière active aux conseils de classe. Chez nous, certains titulaires de classe pratiquent déjà la prise d’informations chez leurs élèves avant le conseil de classe, de manière à identifier les forces et difficultés de chacun.e, et de façon à amener chaque apprenant.e à faire le point sur ses stratégies cognitives, sur sa motivation, sur sa mise en projet pour la période suivante.

Dans la ressource présentée ici, l’élève reçoit une trame pour analyser son degré d’implication dans le travail scolaire, avec 8 éléments (“Travail en classe, travail à la maison, autonomie, apprentissage, coopération, gestion de matériel, réalisation des devoirs et gestion du calme”) à mesurer sur base d’indicateurs (par exemple, concernant l’apprentissage, l’apprenant a le choix entre 4 échelons: “1 = J’ignore ce qu’il faut apprendre; 2 = Je n’arrive pas à distinguer ce que j’ai fait de ce que j’ai appris; 3 = Je sais expliquer ce que j’ai appris; 4 = Je peux utiliser ce que j’ai appris dans une situation nouvelle”). 

L’élève est également invité à expliciter un “bilan de son semestre (points positifs, négatifs, réussite, …)” et à formuler un “engagement” précis (réalisable) pour le semestre prochain. Il peut enfin proposer une “appréciation générale” concernant son travail scolaire (au sens large) à transmettre au conseil de classe.

Si nous prenons l’outil comme un exemple et non pas comme un modèle à réutiliser tel quel, nous pouvons imaginer de modifier l’un ou l’autre des 8 éléments pour y injecter de la gestion mentale. Par exemple, la gestion de l’attention pourrait faire l’objet d’une échelle de progression en 4 critères: 1 = Pendant le cours, je pense à d’autres choses (pas de projet d’attention); 2 = Pendant le cours, j’essaie d’être attentif/attentive à certains moments (projet d’attention, mais pas forcément aux bons moments) ; 3 = Pendant le cours, je sais que je dois être attentif/attentive quand le professeur nous le demande (projet d’attention guidé par les consignes); 4 = Pendant le cours, je gère mon attention de manière autonome, je sais qu’il s’agit de faire exister dans ma tête ce que je perçois, en vue d’autre chose (projet d’attention géré en autonomie).

Ce serait également pertinent d’ajouter une place à la gestion des émotions, car l’apport de Daniel Favre (dont il est question dans cet article) démontre leur place omniprésente dans les apprentissages.

Qu’en pensez-vous? Comment donner la parole aux élèves dans un conseil de classe qui va décider d’une appréciation générale sur leur travail scolaire? Comment s’inspirer de l’outil ci-dessous pour le nourrir avec la gestion mentale et l’approche de Daniel Favre? Encore un champ réflexif à explorer!

Se questionner pour apprendre

La curiosité n’est pas un vilain défaut quand il s’agit d’apprendre: se poser des questions, à soi-même ou entre pairs, permet de gérer de manière plus efficace les 5 gestes mentaux. C’est utile de le rappeler en cette période, car les étudiants se préparent pour leurs examens de décembre.

Pour être attentif, un tri est nécessaire, et se questionner semble une façon intéressante de cibler ce qui doit être pris en compte dans les évocations, et ce qui est accessoire, non pertinent.

Quand on mémorise, là aussi, le fait de classer, d’organiser, de structurer, va permettre de mieux garder en tête ce qui doit y être stocké. Sans oublier l’imaginaire d’avenir qui oriente l’acte de mémoriser: où, quand et comment va-t-on avoir besoin de ce qu’on garde en mémoire?

L’imagination créatrice sera également enrichie par un questionnement en lien avec ce qui nous anime: découvrir et/ou inventer.

Quand il s’agit de réfléchir, là aussi, se poser des questions peut aider à affiner le tri dans les acquis que nous devons mobiliser pour résoudre un problème, ou pour comprendre quelque chose de complexe.

Pour comprendre, se poser des questions dans plusieurs directions donne l’occasion d’une compréhension approfondie. Guy Sonnois, dans son cahier de travail à destination des élèves, propose 5 questions pour comprendre.

Les voici en image (réalisée avec l’application Genial.ly). Vous pourrez lire plus d’informations sur ces 5 questions directement sur le blog de Guy Sonnois: Accompagner le travail des adolescents avec Pégase, par exemple, dans cet article.

La mindmap ci-dessous présente une autre manière de se questionner. Elle a été réalisée par Marco Bertolini, et est disponible ici sur son blog. Si vous dites tout haut (ou mentalement, ça marche aussi): CQQCOQP, vous comprendrez que mettre les lettres dans cet ordre st un bon moyen mnémotechnique pour se souvenir de ces 7 questions qui sont de précieux outils pour apprendre.

 

 

 

 

 

Pour rappel: le site d’IF Belgique, mine de ressources en lien avec la gestion mentale

Le travail de l’asbl IF Belgique est de promouvoir la gestion mentale dans notre pays (et au-delà) en proposant des formations, bien sûr, mais également en mettant en ligne toute une série de ressources utiles pour découvrir et pratiquer la pédagogie des gestes mentaux.

Présentation générale

Il y a tout un volet consacré à la présentation générale de la gestion mentale et du travail d’IF Belgique. Le poster ci-dessous vous en donne un aperçu.

Boîte à outils

Une boîte à outils vous donne la possibilité de découvrir notamment des capsules vidéo expliquant les concepts de base de la gestion mentale, comme celle-ci qui présente la mise en projet et les projets de sens:

Toujours dans cette boîte à outils, côté plus pratique, vous trouverez par exemple  ici une série de jeux pour tout public et leur fiche d’analyse en termes de gestion mentale. Ci-dessous, en guise d’illustration, la fiche du jeu aux 1000 Titres.

Archives et revue

Vous avez accès également aux archives contenant des articles publiés dans la revue d’IF Belgique, la Feuille d’IF. Un des derniers rendus accessible en ligne fait le lien entre attention et méditation en pleine conscience, à lire en cliquant sur ce lien.

 

Bref, une mine d’or pour aller plus loin dans votre connaissance de la gestion mentale et dans sa mise en pratique.

Un ouvrage à lire absolument!

Pendant le confinement, aux éditions Nathan, est sorti un manuel très intéressant sur la mémorisation, geste mental essentiel dans les apprentissages: “Apprendre à mieux mémoriser, Former, entraîner, optimiser”, écrit par deux chercheurs en sciences cognitives, Jean-Luc Berthier et Frédéric Guilleray.

L’attention et la compréhension font partie des essentiels pour mieux mémoriser. La réflexion et l’imagination se nourrissent de ce qui est stocké en mémoire. Cela ressort très clairement dans le contenu du livre.

Ce manuel est présenté selon une démarche de parcours de formation, avec pour chaque partie, un test de positionnement (qu’en pensez-vous?), les problématiques d’apprentissage, les idées-clés, les pistes pédagogiques et un test de réactivation. Pour l’avoir lu dans son intégralité, je trouve que cette ressource est un incontournable pour tout enseignant. La gestion mentale n’y est pas citée et a fortiori ne fait pas partie des références bibliographiques, mais beaucoup de son contenu y fait penser. 

 

L’ouvrage est organisé en 4 parties: 

  • Connaître la mémoire pour mieux apprendre : les enjeux de la mémorisation dans l’apprentissage, les systèmes de mémoire, le cheminement de l’information
  • Les 3 règles fondamentales de la mémorisation: savoir et comprendre, se questionner, consolider et réactiver
  • L’attention au service de la mémorisation: la capture de l’attention, les procédures au service de l’exécution
  • Les conditions pour une meilleure mémorisation: la motivation, la santé, la métacognition, l’implication de tous les acteurs

Enfin, il est possible d’avoir accès en ligne aux documents de l’ouvrage, sur le réseau pédagogique Lea.fr (schémas et graphiques explicatifs à imprimer ou à projeter à vos élèves, exemples d’activités, gabarits de fiches et ressources imprimables pour les élèves, diaporamas et tutoriels à projeter). Cet accès est gratuit pendant un mois. 

Je vous encourage à ajouter ce livre dans vos bibliothèques pédagogiques! 

 

Quelques ressources en lien avec la métacognition

Même en temps de confinement, nous pouvons inviter les apprenants à s’auto-observer en train d’apprendre. C’est bien sûr plus facile en présentiel, quand l’enseignant et l’élève peuvent interagir: l’adulte pose des questions au jeune sur la manière dont ça se passe dans sa tête quand il réalise une tâche d’apprentissage afin de lui en faire prendre conscience, dans le cadre d’un dialogue pédagogique (relire cet article ou encore celui-ci).

Pour le faire en autonomie, nous pouvons imaginer des questionnaires qui invitent à la réflexivité, comme ceux qui existent par exemple dans la série d’ouvrages: “Apprends à apprendre (les maths, les sciences, le français, les langues)” déjà référencés ici, aux éditions Van In, ou dans d’autres, tournés vers le coaching scolaire, comme “Ta réussite à l’école: La méthode Lol” (O. Schaar et S. Culot) aux éditions Deboeck, ou “Explose ton score au collège/au lycée” de E. Gaspar aux éditions Belin (déjà présenté ici).

Il existe aussi des ressources créées par des enseignants et partagées généreusement sur la toile, comme cette infographie (source: Académie de PoitiersLydia Combeaud Lunel, professeure du collège de Châteauneuf sur Charente et Antoine Coutelle, professeur au LP2I Jaunay Clan – via @mdreschler sur Twitter).

Nous pouvons nous en inspirer pour proposer à nos élèves de continuer à se poser des questions sur leur manière d’apprendre, et ainsi, progresser dans leur connaissance d’eux-mêmes sur le plan cognitif.

Le cerveau fonctionne à 2 vitesses

Dans un livre publié en 2011, “Les deux vitesses de la pensée – Système 1, Système 2”, Daniel Kahneman, psychologue et économiste israélo-palestinien (qui a par ailleurs reçu le prix Nobel d’économie en 2002), nous en apprenons plus sur le cerveau et son fonctionnement: il y aurait deux systèmes de pensée dichotomiques, le rapide (système 1 – instinctif, émotionnel, permettant de juger vite et de prendre des décisions en mode automatisé) et le lent (système 2 – plus réfléchi, plus logique, permettant d’analyser, de critiquer, de prendre du recul). Vous vous doutez que le deuxième mode de pensée est plus énergivore et fatiguant, s’active consciemment, là où le premier s’active presque à l’insu de notre plein gré et nous permet d’économiser notre énergie.

Ce livre est également intéressant car il met en avant les biais cognitifs (thème d’un article précédent) associés à l’un ou l’autre système de pensée pour expliquer que nos jugements sont parfois trompeurs.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ces deux types de pensée, voici une vidéo d’une dizaine de minutes, qui vous en donne les caractéristiques essentielles, la manière dont ils sont interdépendante, et leurs limites.

Cette vidéo a été réalisée par “Foad Spirit”, mise en ligne le 6 avril 2018, et est présentée ainsi:

Comment notre cerveau fonctionne-t-il ? Comment appréhende-t-il la réalité ? Comment fait-il des choix ?

Enseignement explicite

Dans deux écoles de la zone, un autre projet pédagogique a commencé pour des enseignants volontaires: utiliser l’enseignement explicite, qualifié d’enseignement efficace par ceux qui l’ont conceptualisé et testé à large échelle. Car oui, cet enseignement est “evidence-based”, c’est-à-dire qu’il se base sur des recherches menées par des spécialistes en éducation, qui montrent que les élèves apprennent plus et plus vite.couverture enseignement expliciteSi vous lisez l’ouvrage de J. Hollingsworth et S. Ybarra, “L’enseignement explicite, une pratique efficace” (Editions Chenelière Education), vous pourrez vous faire une idée précise des principes de conception et des stratégies de présentation de ce type d’enseignement. Le livre est plein d’exemples qui donnent une perspective concrète de ce que cela implique pour l’enseignant en terme de préparation et de didactique. Car oui, il s’agit d’un enseignement direct, centré sur l’enseignant qui le donne, à l’inverse de l’enseignement progressif, dans lequel la présence du professeur est plus discrète et les choix des élèves concernant les contenus d’apprentissage plus pris en compte (comme dans la pédagogie Freinet, par exemple).

L’outil l’invite à procéder selon des étapes précises et incontournables, comme (non exhaustif):

  • définir avec précision l’objectif d’apprentissage de la leçon – la gestion mentale ira plus loin en invitant les apprenants à définir également les moyens à mobiliser (fussent-ils très incomplets au début de la séquence) et le degré de confiance en eux (qui peut se trouver renforcé par la manière dont le cours est donné) = mise en projet;
  • utiliser une méthode déductive ou enseigner d’abord, pour présenter un nouveau concept, son importance, et l’habileté qu’il permet de mettre en pratique – les exercices viennent seulement après, et sont guidés d’abord, avant que les élèves ne les fassent en autonomie, uniquement quand l’enseignant les estime prêt pour cela  – la gestion mentale ira plus loin en diversifiant les portes d’entrée pour un nouveau concept (avec, par exemple,  l’appui sur la méthode inductive, d’ailleurs totalement promue dans les programmes des cours)
  • vérifier continuellement la compréhension des apprenants, selon différentes techniques (les ardoises, par exemple) – la gestion mentale promeut cette vérification, l’enseignement explicite cadre cela par la méthode EQPCER: ENSEIGNER d’abord, QUESTIONNER, faire une PAUSE (=temps d’évocation), CHOISIR un élève au hasard (technique des bâtonnets par exemple – permet d’éviter les “bolides”), ECOUTER sa réponse, donner une RETROACTION appropriée (répéter, expliquer, préciser), et après la rétroaction, recommencer la vérification de la compréhension.
  • expliciter aux élèves son processus mental, ou “mettre un haut parleur sur sa pensée” (=expliciter les incontournables de la tâche), et vérifier qu’ils ont bien compris – la gestion mentale ira plus loin en proposant aux élèves de dire également comment ils ont procédé mentalement (=dialogue pédagogique)

L’enseignement explicite peut s’analyser avec le filtre de la gestion mentale (il y aurait beaucoup à dire!), qui de son côté peut s’enrichir de techniques concrètes et structurées pour préparer une leçon de manière à ce que chaque élève ait une chance d’apprendre et de progresser. Car oui, c’est un point commun entre les deux approches pédagogiques: l’objectif est de redonner confiance en chacun, en lui faisant vivre l’expérience de la réussite. “Je suis capable!”

 

Meilleurs vœux pour 2020

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L’année scolaire est en cours, avec un premier trimestre bien rempli qui se clôture par un congé pendant lequel nous allons changer d’année civile. Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes ainsi que des moments rien qu’à vous, pour recharger vos batteries et prendre soin de vous.

2020 commencera par les corrections des examens, pour que nos élèves puissent apprendre de leurs erreurs et progresser. Pour organiser des temps de corrections productifs pour les apprenants, vous pouvez lire ou relire l’excellent ouvrage de Jean-Michel Zakhartchouk, “Enseigner avec les erreurs des élèves”, déjà évoqué ici.

Source bannière: pixabay.com

 

 

 

 

 

 

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