Les biais cognitifs

A l’ère des “fake news” ou “infox”, il est utile et pertinent de s’interroger sur les “biais cognitifs” (ou raccourcis mentaux) qui agissent comme des filtres sur notre pensée logique et rationnelle et nous font porter des jugements rapides, parfois de manière très utile, et parfois qui sont totalement faux, que ce soit dans des situations de la vie courante ou dans les apprentissages scolaires. Il en existe plein (plus de 200 selon certaines sources), et une petite recherche sur internet vous en donnera la mesure.

En introduction, cette vidéo mise en ligne par “Monkey, l’actu décryptée”, le 29 janvier 2018: “Notre cerveau face aux fake news” avec Albert Moukheiber (dont je vous parle du livre en fin d’article).

En tant qu’enseignants, comment les éviter pour nous-mêmes?

“Les enseignants, comme beaucoup, prennent une multitude de décisions à la minute. Plus cette prise de décision est rapide, plus l’on est susceptible de faire des raccourcis mentaux et donc d’utiliser des biais cognitifs.” (“Les biais cognitifs sont-ils (in)évitables? Vers un environnement d’apprentissage optimal”, note de synthèse réalisée par Racky Ka-Sy, Phd en psychologie sociale, Synlab, 2018, p.3)

Et comment enseigner à nos élèves à développer leur esprit critique et à inhiber ces jugements qui altèrent leur raisonnement et les mettent, notamment,  en difficulté scolaire?

Une meilleure connaissance des biais cognitifs permettrait aux enseignants de les identifier plus rapidement et de mieux les dépasser. Ainsi plus aguerris, l’enseignant sera plus armé pour transmettre son savoir sur ce type de sujets et contribuer au développement de l’esprit critique des élèves.” (Ib., p.3)

Un exemple classique en math:

Un crayon et une gomme coûtent 1.10 euros au total.
Le crayon coûte 1 euro de plus que la gomme.
Combien coûte la gomme ?
Lorsque vous essayez de répondre à ce problème, la réponse intuitive qui vous vient immédiatement à l’esprit est ‘10 cents’. En effet, environ 80 % des étudiants à l’université confrontés à ce problème donnent cette réponse (BourgeoisGironde & van der Henst, 2009). Mais elle est fausse. De façon évidente, si la gomme coûte 10 cents, le crayon coûtera 1.10 euros (i.e., 1 euro de plus), et le total devrait alors coûter 1.20 euros, et non 1.10 euros comme indiqué dans l’énoncé. La réponse correcte est bien entendu ‘5 cents’ (i.e., le crayon coûte 1.05 euros). Cette erreur fréquente de raisonnement s’explique en termes de substitution d’attributs. Les raisonneurs substituent l’attribut critique ‘plus que’ par un attribut plus simple. C’est–à–dire que ‘le crayon coûte un euro de plus que la gomme’ sera lu comme ‘le crayon coûte 1 euro’. Par conséquent, plutôt que de travailler sur la somme totale, 1.10 euros, les raisonneurs analysent le problème de façon naturelle en dissociant 1 euro et 10 cents, ce qui est plus facile. (…) Clairement, si les raisonneurs y réfléchissent un peu plus longtemps, ils trouveront surement leur erreur, et noteront qu’une gomme qui coûte 10 cents et un crayon qui coûte 1 euro de plus, ne peuvent pas coûter à eux deux 1.10 euros. La difficulté avec la substitution d’attributs semble être que les raisonneurs n’ont pas conscience qu’ils substituent un attribut par un autre et se trompent (Kahneman & Frederick, 2005 ; Thompson, 2009 ; Toplak, & al., 2011).
La première étape est donc de prendre conscience que ces biais existent, car ils sont des automatismes. Si nous nous rendons compte qu’ils peuvent influencer notre raisonnement, notre vision du monde et notre manière d’enseigner, nous sommes capables de solliciter notre esprit critique, de prendre du recul, de douter, de déployer notre curiosité et de revoir notre position.
“Peut-être faudrait-il apprendre à adopter plus souvent l’attitude d’un juge d’instruction ou d’un détective qui suit pas à pas des indices pour en arriver à une solution construite, autrement dit adopter un raisonnement déductif. l’idée n’est pas de rejeter en bloc systématiquement nos croyances, mais de les mettre parfois à distances, le temps de considérer des thèses qui les nuancent ou s’y opposent.” (Source: “Votre cerveau vous joue des tours”, Albert Moukheiber, Allary Editions, 2019, p.85)
Ensuite, nous pouvons accompagner nos élèves pour qu’ils aiguisent leur esprit critique. Il existe des ressources intéressantes pour nous donner des idées ou pour aller plus loin dans la connaissance de ces biais cognitifs.
Entre autres:
  • “Votre cerveau vous joue des tours”, Albert Moukheiber, Allary Editions, 2019: livre dans lequel l’auteur, psychologue clinicien et chercheur, nous explique pourquoi notre cerveau nous enferme parfois (souvent?) dans des approximations, de l’illusion, des erreurs. Dans la dernière partie, l’auteur présente une “boîte à outils pour plus de flexibilité mentale”.
  • Codex des biais cognitifs – Pensée critique, 2016, article PDF (Traduction française du travail de John Manoogian III et Buster Benson – voir noms des nombreux contributeurs dans le document)
  • Une chaîne Youtube, “La tronche en biais”, qui propose une série de vidéos sur les biais cognitifs et l’esprit critique (Vled et Acermendax parlent zététique, esprit critique et méthode. Ils posent notamment la question : comment sait-on que l’on sait ce que l’on sait ?)
  • Blog “Science étonnante” de David Louapre (chercheur en physique) et sa série de vidéos sur les biais cognitifs: “Crétin de cerveau” 
  • Blog “Chèvre pensante” et ses articles invitant à la critique des médias pour éviter les “Bhêêê cognitifs”
N’hésitez pas à enrichir cette liste en indiquant vos ressources en commentaires. Merci!

Enseignement explicite

Dans deux écoles de la zone, un autre projet pédagogique a commencé pour des enseignants volontaires: utiliser l’enseignement explicite, qualifié d’enseignement efficace par ceux qui l’ont conceptualisé et testé à large échelle. Car oui, cet enseignement est “evidence-based”, c’est-à-dire qu’il se base sur des recherches menées par des spécialistes en éducation, qui montrent que les élèves apprennent plus et plus vite.couverture enseignement expliciteSi vous lisez l’ouvrage de J. Hollingsworth et S. Ybarra, “L’enseignement explicite, une pratique efficace” (Editions Chenelière Education), vous pourrez vous faire une idée précise des principes de conception et des stratégies de présentation de ce type d’enseignement. Le livre est plein d’exemples qui donnent une perspective concrète de ce que cela implique pour l’enseignant en terme de préparation et de didactique. Car oui, il s’agit d’un enseignement direct, centré sur l’enseignant qui le donne, à l’inverse de l’enseignement progressif, dans lequel la présence du professeur est plus discrète et les choix des élèves concernant les contenus d’apprentissage plus pris en compte (comme dans la pédagogie Freinet, par exemple).

L’outil l’invite à procéder selon des étapes précises et incontournables, comme (non exhaustif):

  • définir avec précision l’objectif d’apprentissage de la leçon – la gestion mentale ira plus loin en invitant les apprenants à définir également les moyens à mobiliser (fussent-ils très incomplets au début de la séquence) et le degré de confiance en eux (qui peut se trouver renforcé par la manière dont le cours est donné) = mise en projet;
  • utiliser une méthode déductive ou enseigner d’abord, pour présenter un nouveau concept, son importance, et l’habileté qu’il permet de mettre en pratique – les exercices viennent seulement après, et sont guidés d’abord, avant que les élèves ne les fassent en autonomie, uniquement quand l’enseignant les estime prêt pour cela  – la gestion mentale ira plus loin en diversifiant les portes d’entrée pour un nouveau concept (avec, par exemple,  l’appui sur la méthode inductive, d’ailleurs totalement promue dans les programmes des cours)
  • vérifier continuellement la compréhension des apprenants, selon différentes techniques (les ardoises, par exemple) – la gestion mentale promeut cette vérification, l’enseignement explicite cadre cela par la méthode EQPCER: ENSEIGNER d’abord, QUESTIONNER, faire une PAUSE (=temps d’évocation), CHOISIR un élève au hasard (technique des bâtonnets par exemple – permet d’éviter les “bolides”), ECOUTER sa réponse, donner une RETROACTION appropriée (répéter, expliquer, préciser), et après la rétroaction, recommencer la vérification de la compréhension.
  • expliciter aux élèves son processus mental, ou “mettre un haut parleur sur sa pensée” (=expliciter les incontournables de la tâche), et vérifier qu’ils ont bien compris – la gestion mentale ira plus loin en proposant aux élèves de dire également comment ils ont procédé mentalement (=dialogue pédagogique)

L’enseignement explicite peut s’analyser avec le filtre de la gestion mentale (il y aurait beaucoup à dire!), qui de son côté peut s’enrichir de techniques concrètes et structurées pour préparer une leçon de manière à ce que chaque élève ait une chance d’apprendre et de progresser. Car oui, c’est un point commun entre les deux approches pédagogiques: l’objectif est de redonner confiance en chacun, en lui faisant vivre l’expérience de la réussite. “Je suis capable!”

 

Meilleurs vœux pour 2020

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L’année scolaire est en cours, avec un premier trimestre bien rempli qui se clôture par un congé pendant lequel nous allons changer d’année civile. Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes ainsi que des moments rien qu’à vous, pour recharger vos batteries et prendre soin de vous.

2020 commencera par les corrections des examens, pour que nos élèves puissent apprendre de leurs erreurs et progresser. Pour organiser des temps de corrections productifs pour les apprenants, vous pouvez lire ou relire l’excellent ouvrage de Jean-Michel Zakhartchouk, “Enseigner avec les erreurs des élèves”, déjà évoqué ici.

Source bannière: pixabay.com

 

 

 

 

 

 

Votre vision des suivis

Les rencontres de suivi sur le terrain à la mi-formation sont terminées. Elles ont été très riches, permettant aux enseignants de faire le point sur plusieurs aspects: comment voient-ils le côté inédit de cette formation continuée, à savoir les suivis? qu’ont-ils découvert sur leurs stratégies d’apprentissage qui influencent leurs façons d’enseigner? par quoi ont-ils été surpris, en positif ou en négatif, par la gestion mentale? qu’ont-ils déjà mis en pratique? avec quels résultats, impacts, sur les élèves ou sur eux-mêmes?

Ce qui apparaît comme une réalité vécue par l’ensemble des participants à la formation, c’est qu’elle entraîne un changement de posture professionnelle, parfois léger, parfois énorme, et l’accompagnement sur le terrain va favoriser l’installation sur la durée de ce qui est mis en pratique par les enseignants.

Word Art

 

 

 

Le nuage de mots ci-contre reprend ce que les profs ont dit du suivi, sous forme métaphorique.

 

 

 

 

 

Voici par ailleurs quelques extraits de paroles partagées pendant ces moments-là:

“Cela permet de revoir sa pratique, d’analyser nos habitudes d’enseignement et d’en changer/améliorer certaines (notamment les moments de pause évocative).”

 

“J’avais l’impression que c’était impossible de faire de la gestion mentale avec une classe entière et suis surprise de me rendre compte que non seulement, c’est possible, mais qu’en plus, j’y arrive !”

 

“J’ai apprécié l’introspection pour savoir comment on fonctionne, et pris conscience qu’en classe, c’est pareil que dans le groupe de formation.”

 

” Comme la formation est donnée en cohérence avec la gestion mentale, j’ai bien eu le temps d’intégrer les notions pendant les deux journées.”

 

Des ressources sur l’attention

L’attention, LE geste mental qui ouvre la porte aux autres. Sans attention, pas de mémorisation possible, ni de compréhension ou de réflexion, encore moins d’imagination. C’est LE geste mental qui fait défaut à beaucoup d’apprenants en situations d’apprentissage.

Si la gestion mentale permet aux enseignants d’expliciter à leurs élèves COMMENT ils peuvent entraîner leur attention, il existe de plus en plus de ressources venant des neurosciences cognitives qui nous donnent l’occasion de comprendre les liens entre fonctionnement du cerveau et attention. L’approche est donc différente (elle est scientifique, et valable pour (presque) tous les individus, là où la gestion mentale, au-delà des incontournables liés au geste d’attention, accueille chaque individu dans ses différences), et plutôt complémentaire de la gestion mentale.

Thot Cursus met en ligne des ressources intéressantes pour cette approche neuro-cognitive de l’attention. Par exemple, “Focaliser son attention, un facteur essentiel de réussite“, basé sur une question posée par Eduscol à deux spécialistes: « Déficit d’attention des élèves, comment agir ? », Véronique GASTE (spécialiste des troubles de l’attention (TDAH)) et Grégoire BORST, psychologue et spécialiste des sciences cognitives, qui ont fait une conférence le 27 mai 2019, disponible en ligne. L’article qui s’y réfère résume la conférence et propose d’autres ressources en bas de page.

Autre exemple: “L’attention, comment ça marche?“, moins récent (2016), qui se base sur une intervention de Jean-Philippe Lachaux, spécialiste du cerveau, qui a écrit plusieurs ouvrages en lien avec l’attention, dont “Le cerveau attentif” ou “Les petites bulles de l’attention”.

Un livre sur les erreurs

enseigner-avec-les-erreurs-des-elevesLes Cahiers Pédagogiques et ESF Sciences Humaines ont publié récemment un ouvrage très intéressant: “Enseigner avec les erreurs des élèves”, de Jean-Michel Zakhartchouk, enseignant français, militant pédagogique qui nous partage ici sa réflexion sur la manière dont nous pouvons accueillir les erreurs de nos élèves pour les aider à progresser dans leurs apprentissages.

“Indissociable de l’acte d’apprentissage, l’erreur fait partie du quotidien des enseignants comme de leurs élèves. Elle est pourtant encore souvent mal perçue, voire sanctionnée. Faire travailler les élèves sur leurs erreurs, n’est-ce pas justement le meilleur levier pédagogique pour qu’ils les évitent demain et qu’ils apprennent de façon durable?”

L’ouvrage donne des clés pour “faire avec” l’erreur, et ce de manière très positive. L’auteur y fait mention de la gestion mentale, notamment via un exemple tiré du livre de Y. Lecocq (Repenser l’acte d’apprendre) – p.69 et suiv.

 

Métacognition en école supérieure

C’est en France, dans une université en sciences sociales qui compte 7 campus et attire des étudiants du monde entier, que des ateliers de métacognition pour apprendre à apprendre ont été proposés aux étudiants de sciences politiques, sur base volontaire.

Dans la courte vidéo qui suit, vous pourrez à nouveau constater combien la pédagogie des gestes mentaux (ou des moyens d’apprendre) est totalement d’actualité: si la démarche proposée aux élèves de cette université se base sur les recherches sur le fonctionnement du cerveau, la description qu’en fait Camille Benoît (psychiatre, fondatrice de psyadom.com, site de soutien scolaire à domicile) rejoint ce que nous faisons en classe avec nos apprenants quand nous utilisons le dialogue pédagogique pour développer la pédagogie de l’entraide et la prise de conscience des stratégies mentales efficaces.

Merci à Florence Le Bras (@flebras56 sur Twitter) pour le partage.

Sciences cognitives: des ressources intéressantes

Sur le site “Apprendre et former avec les sciences cognitives”, vous trouverez le travail que partage une équipe de chercheurs, enseignants, universitaires, … sur le thème de l’apprentissage: qu’est-ce qu’apprendre? qu’apprendre? comment apprendre?

Les découvertes sur le cerveau qui apprend donnent lieu à de larges réflexions sur la manière dont la pédagogie peut s’appuyer dessus pour être plus efficace, notamment concernant l’attention, la mémorisation et la compréhension.

Un des projets de ce groupe d’experts est la création de “cogni’classes”, dans lesquelles s’engagent des enseignants pour utiliser des pistes pédagogiques basées sur les sciences cognitives. L’une d’entre elles est la formation des élèves à la métacognition, en passant par une information sur la manière dont leur cerveau fonctionne pour être attentif, pour mémoriser et pour comprendre.

Vous le pressentez, il y a des ponts à faire avec la démarche de la gestion mentale qui est une pédagogie des moyens d’apprendre basée sur l’introspection et décrivant 5 gestes mentaux, dont 3 sont communs avec les sciences cognitives. Les fondements sont phénoménologiques d’une part, scientifiques de l’autre, et pourtant, les conclusions et pistes pédagogiques sont complémentaires et ouvrent des perspectives qui peuvent rendre notre métier d’enseignant encore plus passionnant.

Des profs canadiens se filment pour progresser

C’est à Laval (Québec) que cela se passe: des enseignants participent une fois par mois à des “cercles pédagogiques” pendant lesquels ils visionnent des extraits de capsules vidéo filmées en classe afin de discuter entre eux et d’échanger des rétroactions (feedback) efficaces et positives. Ça permet à ces enseignants de développer une autorégulation de leur posture professionnelle puisque cet exercice de prise de recul et de partage d’idées de pistes pratiques s’inscrit dans la durée.

Dans le projet de formation en gestion mentale et de suivi sur le terrain, nous sommes convaincus de la force de cette démarche que nous avons appelée “vidéoformation”. Nous proposons aux professeurs de niveau 3 la possibilité d’être filmés pendant leur classe ouverte et de débriefer ensuite en s’appuyant sur certaines séquences de la capsule. Ceux qui ont relevé le défi sont unanimes: cela permet de faire un bon qualitatif important dans leurs pratiques pédagogiques (ici éclairées par la pédagogie des gestes mentaux d’Antoine de La Garanderie).

Si vous voulez en savoir plus sur l’expérience des “cercles pédagogiques” de Laval, vous pouvez aller écouter l’émission de Radio Canada (Ici première, séquence 15-18, reportage de Dominic Brassard) du 8 janvier 2019 (durée: 7min). Avec toutes les couleurs de l’accent québécois!

Et ci-dessous, un extrait écrit qui présente l’idée (issu de la même page web que celle de l’émission):

On est seuls dans nos classes, souligne l’enseignante Mélissa Ouellet-Gendron. Généralement, une fois qu’on a fini nos stages, il n’y a personne pour nous dire : “Hey, tu sais quoi? Tu as fait ça, c’est bien, mais ce serait bien d’essayer autre chose.” 

 

C’est pourquoi elle a décidé de participer aux cercles pédagogiques organisés une fois par mois par les conseillers pédagogiques de la Commission scolaire de Laval. Cette initiative a été chaudement accueillie par plusieurs enseignants, assure-t-elle : Les cours se donnent les uns après les autres, donc on n’a pas le temps de se réajuster. Les habitudes s’installent très rapidement et si on n’a pas ce recul-là, on n’a pas le temps de voir ce qui accroche.

 

Les cercles pédagogiques sont également bénéfiques pour les élèves, dans le contexte actuel où un plus grand nombre d’entre eux ont des besoins spécifiques, note le professeur de psychopédagogie Robert David, qui supervise les discussions à la Commission scolaire de Laval. Ça permet aussi de développer des pratiques qui permettent à plus d’élèves d’apprendre, dit-il.

Merci à Florence Lebras (@flebras56) pour le partage de la ressource sur Twitter!

Encyclopédie collaborative – banque de stratégies

Wiki-TEDia est un site consacré à l’approche cognitive de l’enseignement et de l’apprentissage avec, entre autres, une banque de stratégies dont le principe est celui de l’encyclopédie collaborative (wiki).

Si vous vous posez des questions sur les communautés d’apprentissage (CAP), sur la classe inversée, sur l’évaluation formative, sur la motivation, etc., vous trouverez des réponses sur ce site dont les contenus sont très documentés (bibliographies, webographies, exemples concrets, …).

La gestion mentale y aurait sa place, l’avis aux contributeurs potentiels est lancé!

Voilà une ressource intéressante à explorer pendant vos vacances 🙂

 

 

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