La vidéo-formation, encore un défi relevé à Charleroi!

actionEn commençant ce projet il y a deux ans et demi, nous espérions pouvoir entrer en classe pour observer la pratique des enseignants sur le terrain. C’est bien en route!

Et la cerise sur le gâteau, c’était de penser que certains accepteraient d’être FILMES afin de pouvoir, en formation ou en suivi, montrer ce qui se passe en classe et en tirer des enseignements (d’où l’appellation VIDEO-FORMATION).

Nous y sommes!!! C’est parti, nous avons déjà 4 capsules vidéo en boîte, et 4 autres sont au montage.

Nous en utiliserons 3 le 8 mars lors de notre matinée de travail inter-écoles qui réunira 31 enseignants terminant leur niveau 3 de formation et de suivi.

Le CECAFOC, intéressé par le projet, a accepté de financer une partie de ces vidéos et nous avons donc fait appel à un cameraman professionnel pour leur réalisation. Pour les autres, nous travaillons en vidéastes amateurs.

Bravo et merci à ces enseignants, précurseurs et généreux.

Les classes ouvertes battent leur plein!

Depuis la rentrée de janvier, 16 enseignants ont déjà ouvert la porte d’une de leurs classes pour être observé par leur formatrice en gestion mentale. Pour rappel, l’originalité de ce projet de formation dans le grand Charleroi (voir les détails ici et ici), c’est le suivi sur le terrain. Ils rejoignent les 6 qui avaient franchi le pas au premier trimestre et les 17 qui ont programmé cela d’ici le congé d’avril.

Au total donc, 39 professeurs auront relevé le défi. Et ce chiffre est loin d’être figé, nous referons un bilan fin juin.

Une des formes possibles pour ce suivi, c’est l’observation  de la pratique de la gestion mentale en classe.

Cette étape, partie intégrante de la formation dans le niveau 3 et facultative dans les 2 premiers niveaux, a deux objectifs principaux:

  • l’observation de ce que l’enseignant met déjà en place en phase avec la pédagogie des gestes mentaux
  • le relevé de plusieurs leviers activables pour aller plus loin encore dans la mise en pratique de cette pédagogie sur le terrain.

Nous félicitons chacune et chacun de ces enseignants qui se sont engagés dans une réflexion sur leur posture pédagogique et qui avancent sur ce chemin passionnant et enrichissant, autant pour eux que pour leurs élèves.

Variété des perceptions: encore un exemple en math

Après “Chanter la conjugaison”, “Danser les maths”, voici le “Théorème de Pythagore expliqué avec des Legos” …

La musique qui accompagne peut être coupée car elle risque de perturber la perception de ce qui se passe dans cette très courte vidéo.

Et pourquoi pas ensuite mettre les élèves au défi d’illustrer/expliquer un autre théorème avec des Legos (ou autre chose, d’ailleurs). Aidons-les à être créatifs en math aussi et à solliciter leur imagination.

Variété des perceptions: un exemple en français (conjugaison)

Nous avons déjà des pistes pour danser les maths, voici une idée pour chanter la conjugaison!

Cette vidéo est un mix de perceptions visuelle et auditive, qu’il est possible de dissocier. La perception auditive laisse la place pour que les apprenants chantent à leur tour et activent les connaissances liées à la conjugaison des verbes en “ER”. La perception visuelle avec une couleur spécifique pour les terminaisons pourra également être évoquée par les élèves afin de mettre en mémoire la leçon.

A l’époque des émissions de téléréalité qui s’appuient sur le chant, c’est un canal de perception à explorer…

Les cartes mentales au service des 5 gestes

Les cartes mentales ou mindmaps ou schémas heuristiques constituent un outil pertinent dans l’apprentissage et peuvent être mis au service des 5 gestes mentaux: réaliser un tel schéma permet en effet de faciliter l’évocation, renforcer l’attention, optimiser la mémorisation, favoriser la compréhension, entretenir la réflexion, déployer l’imagination. Oui, oui, rien que ça!

Vous trouverez ici (sur le site Carrefour Education du Québec) un dossier complet avec un tas de ressources sur ces cartes mentales.

Donner du sens à l’apprentissage: exemple en math

C’est une question qui revient en boucle: comment, dans certaines matières plus abstraites, comme les mathématiques, aider les élèves à donner du sens à ce qu’ils apprennent?

En gestion mentale, nous savons combien c’est important que l’apprenant puisse se mettre en projet par rapport à une tâche d’apprentissage. Le fait de pouvoir relier ce qu’il y a à faire avec une situation concrète va alimenter le moteur interne de l’élève, va l’aider à être actif mentalement pour réaliser l’exercice.

Pour illustrer cela, un exemple proposé par un enseignant en mathématiques sur son blog, destiné à des élèves du niveau collège (3 premières années du secondaire):

D’une situation réelle au langage mathématique: exemple du billard

C’est en se plantant que l’on s’enracine…

Evaluer, corriger, rayer, entourer, barrer, pointer, montrer: l’erreur est traquée par l’enseignant, souvent mise en évidence en rouge.

Les élèves la vivent comme une sanction, comme un message négatif.

Et si nous leur apprenions à faire de l’erreur un tremplin? Et si nous étions attentifs à souligner aussi ce qui est bon, bien, correct? Et si nous participions au changement du statut de l’erreur?

Je vous invite à lire l’article publié sur le blog “Le petit journal des profs”, vous y trouverez des constats, des idées, des pistes, dont une partie s’appuient sur les neurosciences. Il y a matière à réflexion!

Le petit journal des profs: la valeur de l’erreur

 

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